Pour une raison ou pour une autre, il se peut qu’on ait besoin de revêtir ses allées. Le choix du matériau idéal peut cependant être un vrai parcours du combattant, tellement les options sont nombreuses. Entre le bitume, les pavés et le gravier, entre autres, on peut se perdre facilement. Le mieux est bien sûr de se tourner vers une matière à la fois performante, drainante et parfaitement adaptée à ce type d’utilisation. Le béton dit drainant constitue sans nul doute l’une des meilleures solutions disponibles actuellement. Voici l’essentiel à connaître sur ce matériau.
À quoi a-t-on affaire concrètement ?
Pour ceux qui n’ont encore aucune idée de ce qu’est le béton drainant, il s’agit, comme son nom l’indique, d’un type de béton qui allie performances hydrauliques, mécaniques et esthétiques. Grâce à ses caractéristiques un peu particulières, il est respectueux de l’environnement. Hautement perméable, il présente jusqu’à 35 % de porosité. Il permet de ce fait à l’eau de s’écouler rapidement et directement dans le sol. Il est donc totalement différent des chaussées traditionnelles, comme les pavés, le béton classique et l’asphalte. En termes de gestion des eaux de pluie, ce revêtement constitue alors une excellente solution.
Quid de la composition et de l’usage de ce type de béton ?
Vu ses qualités, le béton drainant est bien entendu un béton d’extérieur. On peut ainsi s’en servir pour revêtir ses allées de jardin, sa terrasse, le pourtour de sa maison et de sa piscine, son parking, les trottoirs et ses descentes de cave. En l’installant sur ces différentes parties de son habitat, on peut dire adieu aux flaques d’eau glissantes. Pour ce qui est de la composition du matériau, il est généralement constitué de ciment, de fibres polypropylène spéciales et de granulats. Afin de le former, on y ajoute bien évidemment de l’eau, un adjuvant, et même un colorant pour avoir plus d’esthétique.
Les méthodes de fabrication du matériau
Il existe deux manières de fabriquer du béton drainant. On compte tout d’abord la méthode industrielle. Ici, le matériau est conçu en centrale, puis acheminé à l’endroit où il sera posé par un camion-malaxeur. Étant donné qu’il doit à tout prix être appliqué rapidement après sa fabrication, le terrain destiné à l’accueillir doit de ce fait être immédiatement prêt à le recevoir. Une fois le béton installé, il faut éviter d’y ajouter de l’eau. La seconde méthode est celle artisanale. Dans cette méthode, on fabrique le béton sur place à l’aide d’une bétonnière.
Quelles sont les étapes de pose de ce revêtement ?
La pose du béton en question est très technique. À moins qu’on dispose de bonnes connaissances en bricolage, mieux vaut donc faire appel à un professionnel pour réaliser l’opération afin d’éviter les mauvaises surprises. Ainsi, pour mener à bien la pose, il faut avant tout commencer par préparer le sol. Cela évite le vieillissement prématuré du matériau. Il est conseillé de mettre une sous-couche de cailloux au lieu de poser le béton directement sur la terre. Après cette première étape, on doit poser des joints de dilatation, et terminer par la pose proprement dite du revêtement.