Confort et sécurité au travail est obligatoire dans bien des domaines. Les équipements de protection individuelle protègent le travailleur de certains risques qu’il encourt sur son lieu de travail. Les différents dangers sur un chantier et les équipements dédiés à leur prévention sont mis en exergue dans cet article.
Quels EPI pour les métiers du bâtiment ?
Pour leur sécurité, les ouvriers et autres intervenants sur les chantiers de construction doivent porter des EPI. Ces dispositifs de sécurité sont en fonction du poste occupé par le travailleur : conducteur d’engins, maçon, électricien, charpentier, etc. Parmi les équipements de protection les plus utiles dans le BTP, il y a : le casque de chantier, les lunettes, les gants, les chaussures spéciales, etc. À noter que ces accessoires doivent être fournis par les employeurs. Pour s’en procurer, ces derniers s’adressent à des magasins spécialisés. D’ordinaire, les entreprises ont des partenaires (grandes enseignes) qui leur fournissent les EPI dont elles ont besoin.
À rappeler que le port d’EPI est également obligatoire pour les jobbers, les artisans intervenant à domicile et les auto-entrepreneurs. Même si ces derniers n’interviennent que sur de petits chantiers, ils sont aussi exposés à divers risques : glissade, chute, trébuchement sur du matériel, etc. Pour trouver leurs équipements de protection, ces professionnels indépendants peuvent commander sur une boutique en ligne. On y trouve tout le nécessaire pour les différents intervenants dans le secteur du bâtiment. Pour terminer, ces sites spécialisés proposent également des EPI pour les particuliers. Par exemple, les sportifs désireux de porter des baskets spéciales ou chaussure de sécurité sport y trouvent leur bonheur.
Le port d’EPI : les équipements incontournables
EPI est l’abréviation d’équipement de protection individuelle. Comme son nom l’indique, il protège le salarié contre les risques de son métier. Suivant l’importance des dangers auxquels on s’expose, il y a 3 classes d’EPI. Premièrement, les simples équipements de travail pour prévenir les risques mineurs. Ensuite, les équipements spécifiques afin de pallier les problèmes importants. Et enfin, les EPI de classe III pour faire face aux dangers mortels ou à effets irréversibles. Aussi, les E.P.I sont classés suivant la partie du corps qu’ils protègent. On distingue les EPI pour la tête, les oreilles, les yeux, le visage, les voies respiratoires, le corps, les membres supérieurs et inférieurs. À titre d’exemple, un EPI peut donc s’agir de simples gants, d’une protection auditive, d’un habit anti-feu, etc.
Pour information, le non-port des EPI est passible de lourdes sanctions. Un salarié qui refuse volontairement d’en porter s’expose à des mesures disciplinaires strictes. Cela peut aller d’un simple avertissement jusqu’à un licenciement. D’ailleurs, dans un tel cas, le renvoi sans préavis ni indemnité est autorisé par la loi. En effet, le refus de porter des EPI entre dans la catégorie des fautes graves. À titre informatif, la tolérance zéro s’applique aussi à des employés ayant des comportements jugés inconscients, à ceux qui ne respectent pas les mesures barrières, aux inconscients qui consomment de la drogue pendant les heures de travail.